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Médiacité: 1ère bougie, un WE de festivités

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Des activités récréatives avaient été prévues pour attirer un maximum de visiteurs potentiellement clients ce weekend de fin octobre. Il s'agissait de fêter en fanfare le 1er anniversaire du complexe et conjurer les Cassandre de tous poils qui avaient vaticiné dans quelques médias.
La météo clémente n'avait pas propulsé toutes les familles en congé vers les Ardennes ou la mer car c'est en bataillons serrés qu'elles sont venues remplir le link et vider leur porte-feuille. Succès populaire, avec un public simple et bon enfant, à l'aise dans ce grand machin bigarré et bruyant. Pour les habitués du quartier, c'était amusant de réaliser que finalement rien n'avait vraiment changé sauf l'échelle; c'était bien les mêmes attractions que dans l'ancienne galerie: clowns, ateliers de maquillage, tours de magie, le tout sous la houlette d'un animateur connu (Carlos de la Télé remplaçant l'habituel Michel Vincent de la Radio).

Après un aperçu idyllique de la Dérivation et ses rives dorées, les voitures s'intercalaient dans l'une ou l'autre file rejoignant les parkings car oui, oui, on se garait en masse dans le parking (pas vraiment) payant et cette attitude nouvelle a montré rapidement ses limites puisqu'aussi bien par la rue d'Harscamp que par le quai Mozart et la rue Armand Stouls, il fallait de la persévérance pour enfin surgir d'un des escalators au coeur du Nirvana commercial. Une entrée resta peu utilisée car peu renseignée, c'était celle qui jouxte le musée de la Métallurgie. La leçon à tirer de ce WE d'affluence, c'est que si l'on veut éviter le blocage total lorsque l'ensemble - galerie-cinémas-patinoire- sera opérationnel, il convient de distribuer à tous les visiteurs un plan détaillé des circuits qui mènent à toutes les entrées de parking, de façon à les dispatcher avec efficacité la fois suivante.
La toute grande majorité des enseignes offraient des conditions exceptionnelles ce qui provoqua, sans conteste, des dépenses exceptionnelles car bien d'autres sacs que les habituels XXXL Primark se balançaient aux bras des visiteurs. Etalages miroitants, pancartes-choc, certains avaient même convoqué les maîtres du monde intergalactique pour accrocher les enfants
La foule était donc là, pour assister au spectacle animé par Carlos, pour applaudir des magiciens, s'efforçant de rester maîtres de leurs secrets dans des conditions de travail pas évidentes ou enfin, pour devenir en quelques coups de pinceaux, prince et princesse.
Si les boutiques de l'extérieur côté Grétry étaient toujours boudées malgré les nombreux rappels aux hauts-parleurs, Abracadabra, le commerce très spécialisé de la rue de Seraing, bénéficia à fond des dates de ce WE, qui évoquaient potirons empoisonnés, Macrales grimaçantes et autres Screams absolument terrifiants. Des amateurs de frissons firent la file les deux jours pour être sûrs d'en jeter un max (ou un masque) de trouille à tous leurs copains !
Une ultime remarque qui pourrait s'appliquer à bien des endroits fort fréquentés depuis la législation anti-tabac, c'est la difficulté pour les addicts de pratiquer leur sport favori sans saupoudrer largement trottoirs et placette. Une cinquantaine de fumeurs se succédèrent tout le WE sur la piazza ensoleillée mais ils avaient l'oeil plus attiré par les belles grandes poubelles hélas ostensiblement "no smoking" que par le cendrier en zinc dissimulé derrière des barrières de travaux. On constate la même chose, côté commissariat rue Liboette où le monument aux morts et sa jardinière recueillent plus de mégots que de fleurs. On ne peut donc qu'encourager les responsables à mieux signaler leurs cendriers !