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Echos persos sur la vie durant l'épopée du chantier de la Médiacité

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Une page juste pour dire ce que, personnellement, je perçois comme enjeux pour le quartier, les présenter, suggérer une piste qui me semblerait intéressante quand elle existe, les soumettre à la créativité du lecteur, quand je n'en possède pas. Pour vous faire partager aussi l'ambiance et les petits accrocs/bonheurs de ce coin de Liège.
mercredi 12 août 2009: le samedi 11 juillet, le petit rallye dans le quartier a été suivi d'un BBQ à la Villette qui a remporté un franc succès, selon l'expression consacrée. On était nombreux, tous de bonne humeur ! La viande était délicieuse, les salades variées, les pommes bien pétées et le vin chantant. On a en outre découvert de nouvelles têtes qui bien que du coin, évidemment, ne sont pas coutumières du CdQ. Bravo donc pour l'idée et la réalisation possible grâce au dévouement de M'sieurs/Dames qui ont tout préparé, tout servi et tout rangé - tandis que nous, on se laissait faire :-))
En ce qui concerne le centre de nos préoccupations, càd le chantier, il continue comme prévu, sans congé, sans relâche, sans horaires adaptés ni à la chaleur, ni à l'alternance sommeil/veille, ni au bienfaisant rythme semaine/WE. Bref, ça boulotte de tout côté et à tous les niveaux: quand à l'Ouest, on cravache pour terminer le gros oeuvre, à l'Est on est dans l'élaboration et la finition des cellules commerciales. Les voiries avancent bien et les paveurs sont des experts, dignes des fabricants de mosaïques pompéiennes (les couleurs en moins). Le chemin pour rejoindre le Delhaize fait une concurrence déloyale puisque gratuite au labyrinthe de Barvaux et il n'y a plus aucun café ni dedans ni dehors depuis le démantellement de la Mandarine. Il fait fort soif dans tous les bureaux avoisinants !
La sortie du serpent côté Dérivation est impressionnante et s'avance résolument vers la voirie; du coup la fameuse Piazza semble bien petite, du moins telle qu'on peut l'imaginer lorsque de nombreux engins y travaillent. La RTBF se cache derrière de grandes pancartes et il est difficile de réaliser où ils en sont. Les parements extérieurs sont quasi tous en place rue Latour et rue A.Stouls.
Comme déjà dit, ces belles surfaces blanc/gris me semblent très tentantes pour des "artistes de rue", dicit la gauche bobo; l'un d'eux a déjà décoré un morceau du tout nouveau trottoir pas encore totalement débarrassé de son sable, pourtant. Celui-ci, lorsque ses tas sont attaqués par la pluie, nous fait de bien jolies imitations de falaises rocheuses ;-)
Ce matin, la police faisait évacuer une camionnette de sous-traitants "finition" qui empêchait un énorme poids lourds sous-traitant polonais de tourner en face de la Poste. Je ris sous cape quand je pense à la physionomie ordinaire des rues du quartier les 14, 15 et 16 août, absolument bourrées de véhicules disposés partout et n'importe comment. S'ils imaginent que c'est un long congé sans travaux et donc sans trafic, je crois que les rencontres seront nombreuses et compliquées (à moins que polonais et portugais désertent les tranchées pour Banneux)...
La jonction sur la rue d'Harscamp s'est munie de grands panneaux vitrés mais la couverture adaptée aux formes semble difficile à finaliser; régulièrement on voit remettre en place des bâches que le vent ou la pluie emporte.
Je n'ai pas pris de cliché côté place H.Brenu puisque la palissade rend toute vue d'ensemble impossible mais là aussi ça avance, les surfaces vitrées sont en place, les courbes colorées aussi.
Sera-ce fini pour le 21 octobre ? Impossible à dire. Tout est fait pour, c'est sûr. Mon hypothèse est qu'il existera un circuit principal autour du serpent de Ron Arad qui sera terminé, avec les magasins-phares et que le reste sera plus ou moins dissimulé pour être continué au plus vite.
Parlons des occupants, donc. La Meuse de lundi a publié la liste d'environ 120 noms que le promoteur a bien dû confirmer - il s'agissait manifestement d'une fuite - tout en ajoutant qu'elle datait de juin et que d'autres avaient encore signé depuis. Il y a de nouveaux noms et des nouvelles succursales d'enseignes. Au centre ville, il y a des signes de déménagements vers le Longdoz et des annonces d'ouvertures. On ne peut donc exactement dire, par exemple, si Vera Moda, qui liquidait en juin pour fermeture définitive tout en annonçant sa présence à la Médiacité, restera finalement en bilocation. Mais il est réaliste de croire que le Centre autant que Belle Ile souffriront. Ce problème était déjà prévisible lors de la demande de P.U. mais "grâce" à la crise actuelle, l'excuse tombera bien à point pour faire les étonnés chez les décideurs.
A ce stade-ci, on est très curieux, même moi ;-) de découvrir le tout et de s'y balader. Puisqu'il existera, il me semble que la meilleure attitude serait de soigner sa "sauce" et d'essayer de mettre en place des choses qui faciliteront son insertion dans le tissu longdozien. Là, les pouvoirs locaux ont beaucoup à faire, je crois, pour accompagner des initiatives, éventuellement en prendre, afin qu'à côté du profit, il y ait aussi de la convivialité et de la rencontre.
Je pense à quoi ? La plaine de jeux, par exemple. Si on se contente de l'ouvrir (quand ? Mystère ! On ignore quand commenceront les aménagements et où, finalement), ce sera un échec. Il faut que des habitudes se créent, que des publics la découvrent, avec des stages de sport, des animations soutenues par un personnel communal, qui permettront d'y amener du monde qui y reviendra tout seul. Les surfaces non louées aussi: on peut y mettre des panneaux publicitaires payants; on peut aussi y installer de l'affichage informatif sur le quartier, la maison interG... on peut y créer une halte-garderie gratuite pour les petits avec l'aide d'étudiants ou d'élèves stagiaires etc... La piazza peut être cédée gracieusement pour des concerts alternatifs ou des animations non commerciales.
Je rêve ? Probablement, mais le gestionnaire doit comprendre que ce qu'il faut, c'est amener des gens sur le site et qu'un premier pas dont on sort avec le portefeuille pas trop entamé incite à revenir.
Cliquez sur la petite photo pour l'agrandir
Jeudi 11 juin: la maison InterG a donc ouvert ses portes et l'animatrice s'amuse tellement qu'elle a déjà concocté son menu pour l'année prochaine, escamotant ainsi les vacances. Vous aurez donc 2 mois pour choisir dans quel atelier vous inscrire pour vous distraire et/ou instruire avec Jacqueline Acmanne; Deeeeeeeeemandez l'programme !

Aucune photo à vous proposer, le promoteur l'interdisait. Dommage car ce que l'on voit de l'extérieur - et que j'ai déjà photographié et mis en ligne souvent - offre une nettement moins bonne image que ce que nous avons vu. Mais bon, j'ai obéi !

- lundi de 10h00 à 12h00 initiation à l'informatique
- mardi de 10h00 à 12h00 atelier d'écriture
- mercredi de 13h30 à 15h30 atelier café-papote
- jeudi de 10h00 à 12h00 initiation à l'informatique
- jeudi de 13h30 à 15h30 atelier Terre en alternance avec atelier Sculpture

Préparons-nous pour les Joyeusetés estivales du quartier : le samedi 11 juillet sera organisé une balade dans le quartier à 16h - un peu dans le genre du rallye qui fut bien sympa mais pas assez connu - et un BBQ à partir de 18h pour la somme accessible de 8 euros. Réservation ? voir page d'accueil du site et détails dès que j'en sais plus.
Mes nuits sont bien pires que vos jours ...
Avec ou sans permission, les entreprises démarrent autour de 5h30 du mat' et bien sûr toujours par la phase la plus bruyante, genre vider de plusieurs mètres de haut un container de vitrines brisées dans une benne métallique.
Encore plus tôt ou alors très tard, les malheureux conducteurs des énormes remorques d'approvisionnement du Delhaize ou des camions de la Poste se sont battus avec le demi-tour de leur engin, bip-bip-bip-bip dit la marche arrière, coïncés qu'ils sont entre les tranchées, les supports de grues et les voitures garées sur les trottoirs. Un vent défavorable nous a appris que toutes les entreprises d'aménagement des magasins entreront par le long de la Poste, càd à 50m de mon oreiller. Il parait aussi que, très bientôt, la rue d'Harscamp sera totalement bloquée pour commencer la voirie. Doit-on rappeler qu'il faudrait attendre la fin de la rue Armand Stouls, sinon il y aura des soucis pour l'arrivée à l'ESAS même pedibus cum jambis, comme disait Jules César...
Ce matin, l'inventivité des chefs de chantier avait encore frappé car on inaugurait un Xème circuit pour relier Poste-Delhaize. Sortant d'entre deux bâches, un ouvrier casqué qui porte sur l'épaule une longue poutre; au milieu sur le "chemin", un couple de seniors et moi qui nous faisons des politesses pour ne pas basculer derrière le mur de plastique, juste à hauteur d'un menaçant "NO ACCESS". On prend le parti d'en rire. Je lance : " c'est la foire d'octobre, le château fantôme gratuit ici ! " - "attention à vos cheveux", me répond le monsieur... Un peu plus loin surgit de ma droite (priorité ? ) un engin à chenilles qui me coupe la route vers l'autre champ de ruines à ma gauche. Enfin à l'air libre et toujours vivante, un exploit quotidien !
C'est vrai que les contraintes de garder un accès permanent (mais non immobile) vers ce qui reste ouvert est fameusement compliqué pour les travailleurs et qu'ils font ce qu'ils peuvent pour avancer, comme les consignes l'exigent, sans nous embrocher, écraser ou ensevelir. Il suffit de voir le soin que déploient des techniciens de surface pour ramasser (jusqu'à l'heure suivante ? ) la poussière sur les chaises de l'indéracinable café tandis que les clients, les habitants et les étudiants zigzague entre les trous et les palissades , comme si de rien n'était. J'espère qu'on sera tous invités pour le champagne de la mi-octobre !
Dimanche 10 mai, fête des mères et journée Chantiers ouverts. Evidemment on n'allait pas rater la visite. Un petit groupe, majoritairement composé de membres du Comité et cornaqué par Y. L'Hermite du service de prévention, se retrouve à 10h tapant pour enfin découvrir ce qui, pour nous, est d'abord saleté, bruits et futurs gros bénéfices mais pas pour nous ...
Mon état d'esprit a changé, franchement. Au-delà des nuisances , nous avons découvert un bâtiment (des bâtiments) très audacieux et inventif, une inventivité qui ne se limite pas aux architectes et au designer Ron Arad mais à tous ceux qui, quotidiennement, doivent y résoudre de sacrés problèmes.
Car ce chantier est un condensé de toutes les difficultés, tant dans les parties nouvelles - et on pense bien sûr au "serpent" - que dans tout ce qui fut mis en oeuvre pour répondre aux principales contraintes: je veux dire le fait que tant dans la partie commerciale que dans les habitations, il y avait des gens, des allées venues, des circuits à changer continuellement, des renforts à installer dare dare, des murs à élever puis à démonter pour canaliser les flux et/ou quadriller les surfaces. Qu'aussi les nouvelles structures se glissaient en-dessous ou s'appuyaient au-dessus des anciennes, occasionnant de costauds calculs de résistance et recherches de parades efficaces.
Notre guide a évoqué une série de problèmes inattendus avec les solutions, imaginatives souvent, qui furent trouvées. Tout n'est pas résolu mais il est certain que son aspect avant-gardiste donne aussi à l'ensemble un rôle de "cobaye" , comme la gare de Calatrava et donc qu'il fraie le chemin pour d'autres réalisations qui en bénéficieront. Il faut croiser les doigts pour que les délais soient tenus mais on sent qu'ils sont motivés par leur boulot, et pas seulement par d'éventuelles astreintes, aussi lourdes soient-elles.
Un constat désagréable toutefois, celui de réaliser in situ et à titre perso que la fameuse coupure de la rue d'Harscamp n'était pas obligatoire. A noter proposition d'établir la jonction au niveau du 1er étage, il avait été répondu que les magasins se situant majoritairement au rez-de-chaussée et compte tenu que le client ne fera pas l'effort de franchir une passerelle en hauteur, le risque était de perdre ce client en route. Or plusieurs magasins et non des moindres - la plus grande surface, celle de Média Saturn - se trouvent au 1er étage. On aurait donc très bien pu poursuivre le plateau jusqu'à l'ancienne galerie et installer les escalators de l'autre côté de la rue, permettant ainsi le passage à allure lente de véhicules comme les bus sous cette passerelle.
Intéressant donc, par le sujet qui enfin se dévoile sous des aspects séduisants - même si on a encore 60% à imaginer - mais aussi apr la qualité de notre guide. L'image que nous avions du promoteur était très clairement négative, surtout dans la sensation perpétuelle que nous nous faisons avoir (cfr encore l'histoire de la coupure ci-dessus) rejetés que nous sommes, dans une totale impuissance. Le responsable de la Sécurité y a mis beaucoup d'humanité et de clarté. Cela donne envie de ronger un peu son frein et de mettre des bémols pour laisser travailler ces gens-là.

La rangée d'arbres le long de la Poste a disparu. Une énorme tranchée, très profonde, a été creusée. On y enlève de la terre qui est remplacée par le contenu d'autres camions.
Des chauffeurs experts qui manoeuvrent des camions tirant une remorque de 15 mètres, arrivent à pivoter dans la largeur de la rue d'Harscamp pour entrer en marche arrière.
Les trottoirs ont disparu dans tout le périmètre, puisque eau-gaz et électricité sont en train de bénéficier de nouveaux raccordements. Il sera en effet - sauf accident - interdit à ces organismes de bouleverser les nouvelles voiries dans les deux ans à venir. Cette cohabitation entre les entreprises du chantier proprement dit et les fournisseurs a donné lieu à des incohérences, notamment la fermeture simultanée des deux rues Stouls et Harscamp, faute de concertation., nous ont expliqué des contremaîtres.
Mars 09: au milieu de la boue, du bruit et des tremblements qui rendent la vie quotidienne tellement difficile pour les riverains du chantier, des initiatives fleurissent et rendent le moral à nos esprits traumatisés !
Une maison intergénérationnelle va s'ouvrir en mars. pas encore d'inauguration officielle et de verres de l'amitié mais déjà du travail pour l'animatrice engagée par la Ville à mi-temps, Jacqueline Acmanne. Le programme provisoire mais déjà sympa a été publié dans la revue des seniors Sillage. Ce projet a été rendu possible par la mise à disposition d'un de ses bâtiments, par un homme d'affaires qui aime le quartier et la convivialité, c'est Laurent Minguet, qui lui-même fut président du Comité fin du 20e siècle. Infos au service intergénérationnel 04/221 84 25.

On présente aussi une association qui bouge pas mal, c'est le Monde des Possibles, une association installée rue Grétry 141. Reconnu comme organisme de formation permanente et d'alphabétisation, il dispense des cours de français, d'informatique, fournit un service social ainsi qu'un accompagnement pour la recherche active d'emplois. Infos par mail lemondedespossibles@gmail.com.

Devant nos plaintes répétées concernant les difficultés - pour ne pas dire impossibilités - de parkings pour les riverains, le chantier met à disposition un terrain sous les conditions suivantes, énoncées dans un mail : la zone prévue pour le futur terminus du bus (rue d'othée/batiment belgacom) est à votre disposition pour un parking riverains et camionnettes chantier. Le parking est à vos risques et périls. Nous ne sommes en rien responsable en cas de vols et/ou casse de véhicule. Appui Sécurité MédiaCité - Mr L'Hermite.
Si cela peut aider ceux qui viennent de loin (professeurs de St Louis ou de l'ESAS) et qui travaillent de ce côté du bloc, pour le quai Orban, les rues d'Harscamp, A.Stouls ou Seraing, cela ne résoud rien, évidemment, puisque - mais peut-être faut-il le rappeler au responsable de la sécurité - la rue d'Harscamp est coupée... la liaison entre le parking proposé et les habitations de ce côté-ci du chantier représentant un kilomètre de "promenade".
A l'inverse, si toutes les camionnettes des différents corps de métier du chantier allaient s'y garer, cela rendrait des places aux riverains. Trop simple, sans doute !

Comme je l'ai déjà dit, il y a, dans le service de la sécurité, une réactivité réelle sur les questions qui dépendent de lui. Ainsi l'envoi de la photo ci-dessus à Monsieur L'Hermite a provoqué l'arrivée d'un camion de nettoyage qui passe en fin de journée pour éliminer la boue sur le tarmac. Ou plutôt, pour la repousser vers les trottoirs, ce qui, vu l'épaisseur de la couche, donne un résultat de type "chasse-neige et congères" :-((
Mais peut-on faire mieux tant qu'on est dans le gros oeuvre ? Il y a certaines précautions qui pourraient être prises; ainsi les bétonneuses qui font des aller-retour régulier, procèdent à un nettoyage complet avant de repartir chercher un nouveau chargement.
Normal, elles ne peuvent attendre que le béton se fige sur les parois; elles disposent aussi des réserves d'eau . Le problème, c'est que le résultat, le dégazage dirait-on pour les pétroliers, se fait parfois là, en bord de rue... s'écoulant au pied des roues avant de former des croutes qui se superposent.

Février: une réunion a donc eu lieu le 27 janvier dans un des préfabriqués du chantier , sous la houlette de M.L'Hermite, de la cellule de sécurité. Outre une série de précisions qui sont consignées dans le document de synthèse distribué, quelques infos sont particulièrement instructives: sa cellule ne s'occupe que du chantier proprement dit. Les travaux tellement perturbants pour la circulation et la sécurité, notamment des étudiants et profs de l'ESAS, sont dûs à l'entreprise Bonfond. Or celle-ci ne dépend pas du promoteur de la Médiacité mais des services intercommunaux, de gaz notamment. Ils devraient donc être surveillés par les autorités publiques et la police. Il semblerait d'ailleurs que le plan des travaux a été vu et approuvé par les services de police !
On croit rêver quand, d'une part on se rappelle l'agent de quartier qui m'exprime un jour toute son impuissance "ceux du chantier, c'est des gros, savez-vous Madame ... "; et d'autre part, quand on voit comment, chaque jour, la sécurité minimale est violée. Les 4 premières photos, prises un jour banal, en témoignent . Imaginez une seconde qu'il faille faire venir un véhicule d'urgences ! Un des contremaîtres m'assurait qu'en cas de problème, on dégagerait la voie. On se demande bien comment si on ajoute que début février, le trottoir de droite a été aussi transformé en tranchée !
Pour le projet lui-même, il avance à grands pas dans sa partie Médiacité proprement dite; on voit ici l'état mi-février de la cage thoracique de Ron Arad là où elle traverse la rue d'Harscamp. Chaque morceau est soudé, "côte par côte", ce qui donne parfois de fort jolies pluies d'étincelles.
Le revêtement "vague" a été mis en place du côté de la rue Latour avant de se poursuivre rue A.Stouls. On nous assure que les travaux de rénovation dans l'ancienne galerie seraient terminés en juin mais on nous avertit aussi qu'il n'y aura pas de répit pendant les congés du bâtiment.
J'ai appris de très bonne source que la nouvelle RTBF-Liège ne va pas ouvrir tout de suite puisque le sol doit encore être dépollué avant de commencer la construction. Espérons qu'en 2011/12 on sera sortis de ces embarras, pour nous lses riverains mais aussi, tout simplement, pour la réussite commerciale du projet. Il ne serait en effet pas agréable de fréquenter une galerie haut de gamme, en devant se faufiler entre des bétonneuses ou enjamber des tranchées !
Une réflexion plus générale concerne la mobilité. Des panneaux d' interdiction de stationner sont disposés chaque jour sur les trottoirs et chaque jour, ceux-ci sont envahis de voitures qui n'hésitent pas à se garer sur les plaques de triplex qui recouvrent les tranchées. Quand j'encourage les étudiants à utiliser les transports en commun, ils me répondent "j'ai une voiture, faut quand même bien que je m'en serve"... Ce qui m'incite à penser que modifier nos habitudes et celles de la jeune génération dans le sens du développement durable etc.. sera vraiment très long et très difficile !
21 janvier 2009: Correctif avec un mail que j'ai reçu ce matin: on ne visitera pas mais on aura une réunion avec les responsables qui nous donneront le planning du chantier. Me semblait bien que visiter dans le noir n'était pas réellement utile :-)

20 janvier 2009: Quelques happy fews visiteront le chantier dans les prochains jours, en compagnie de responsables. On vous tient au courant des découvertes mais comme cela se fera après la tombée de la nuit, les photos d'ensemble ne seront probablement pas possibles . Dommage.

Deux petites nouvelles en provenance du conseil communal.
En décembre, le Conseil a adopté une zone de stationnement riverain "Médiacité" pour couvrir toutes les rues directement adjacentes à la médiacité. En outre, pour éviter les erreurs, les zones riverains porteront un numéro qui sera précisé sur les cartes riverains ET sur les poteaux. Le contrôle sera donc plus facile ex. seule la carte 12 permettra de se stationner dans la zone 12. Enfin, 50% des places disponibles dans les rues adjacentes devraient être réservées aux riverains (contre 25 % dans les autres zones).
"Directement adjacentes" mériterait une liste (qui existe peut-être mais ne nous a pas été fournie) : on verra alors s'il s'agit uniquement des bordures , càd les rues A.Stouls, bientôt ex-Harscamp et Latour - ou si on prendra en compte tous ceux qui risquent de payer les retombées des difficultés de stationnement... comme les rues Libotte, Dothée, Natalis ou Seraing.

Bientôt ex- Harscamp ? Oui car pour mieux guider les unités de secours, on va changer le nom d'un morceau de la rue d'Harscamp. Il faut en effet rappeler que celle-ci sera définitivement coupée, sans aucune possibilité de la faire traverser sur toute sa longueur par un véhicule, fut-il de pompiers.
Donc si incident ou accident il y a , il est indispensable aux services concernés de savoir par quel bout ils doivent arriver, par Natalis ou par Libotte. Le terme Harscamp est donc trop flou et serait remplacé, probablement entre la rue A.Stouls et son aboutissement sur la rue Natalis, par ...
On nous dit que la commission de toponymie devrait contacter le comité de quartier pour prendre son avis.
Un concours est ouvert avec deux entrées gratuites au futur Kinepolis comme prix ;-))

13 janvier 2009: voici quelques infos en provenance de M.Lhermite, de la cellule Appui Sécurité MédiaCité - 0495/50.13.38.r
a) Consignes de sécurité générales
- interdiction formelle de pénétrer sur le chantier sans autorisation prélable
- le chantier peut être visité à ses propre risques et périls mais accompagné d'un responsable de chantier le cas échéant
- le port du casque et des chaussures est obligatoire
en cas d'anomalie et/ou de constatation de situations dangereuses, prévenir le bureau de chantier dans les heures d'ouvertures sinon le gardiennage au n° 078/15 04 88
b) Accès parking existant L1/L2
- 2 nouveaux travellators ont été mis en place afin  garantir une meilleure circulation vers les parkings
- un stewart est  mis à disposition du public afin d'aider toute personne en cas de difficultée
c) Travaux lourds et bruyants
- démolition ponctuelle du gros oeuvre dans la galerie L1/L2 durant les mois de janvier et février 2009
- des parois en bois ont été mis en place afin de réduire les nuisances dûes aux poussières et aux bruits
 d) Perturbations du trafic piétons et automobiles autour du chantier :
- travaux de voirie par phases succesives : Stouls / Quai Mozart / Latour / rue d'Harschamps
- durée des travaux par tronçons successifs de 1,5 mois par tronçons
- début des travaux 15 janvier 2009 / fin des travaux 15 octobre 2009
- la circulation des véhicules de secours sera assurée
 e) Phases de travaux particuliers à venir :
- prolongation des travaux de façade avec échafaudage suivant les tronçons Harscamps, Stouls, ...
- prolongation des travaux de charpenterie - réaliation du link (décembre/janvier), travaux vers la piazza
- prolongation de la pose des coussins de verrière en suivant la réalisation des éléments de charpenterie
- début des travaux de techniques spéciales et de parachèvement dans la galerie - dès janvier 2009
- début des travaux pour la RTBF et les cinémas - courant printemps 2009
- début des travaux d'aménagement des différents commerces avril 2009
13 janvier 2009: un ami de l'excellent Forum d'e-liege nous donne un lien avec le bureau l'Escaut qui est en charge des plans de la future patinoire. Il y a de nombreuses illustrations qui donnent à comprendre à quoi elle ressemblera et un texte intéressant qui expose les motifs qui ont présidé à ce type d'architecture ainsi que les contraintes à respecter. C'est ici
Ma réflexion se poursuit sur
la plaine de jeux et son équipement. Ainsi de retour de voyage familial, j'ai rapporté quelques photos pour illustrer un PPT avec des exemples possibles. Envoyés à divers membres du Comité, je reçois un accueil à la fois chaleureux et déprimé car il semble que le projet n'avance plus guère. Il y a eu pourtant de valeureux combats, interventions et sollicitations de nombreuses personnes-ressources, politiques et économiques. Mais les responsabilités sont chaque fois renvoyées ailleurs; la tribu des "Pasnous-Pasnous" n'est pas près de disparaître ! Pour ceux qui ont envie de rêver quand même, voici quelques idées.
14 décembre 2008: 10 mois de silence. Ne se passe t-il donc rien sur le quartier ? On aurait pu le croire puisque 10 mois se sont passés entre la réunion du comité de suivi de janvier et celle qui vient de se passer, le 27 novembre. J'en parlerai ailleurs, après avoir recueilli les informations puisque je n'y étais pas personnellement.
- Pour le projet Santé, (présentation ici) que j'annonçais à ce moment, il s'est révélé riche en rencontres et même en déplacements puisqu'une équipe du CQ s'est rendu à Bruxelles découvrir ce qui se créait en matières d'aménagement convivial de l'espace public. On y consacrera une page richement illustrée ! Pour le travail de Julien Pierart, un rapport complet nous est parvenu; pour en recevoir un exemplaire julien.pierart@kce.fgov.be (il fait 5Mbo -> pas en ligne !)
- Le chantier avance .. comme un rouleau compresseur et les désagréments déjà évoqués se sont multipliés par 10. Travaux démarrant à 5h du mat', bull-dozers durant deux nuits, fermeture de morceaux de rue , percement de tranchées, obturation de fait (camion+ bulldozers+barrières de chantier .....) des voies d'accès à l'ESAS, tout cela sans aucun avertissement - à quoi sert le service de Com' - incidents de parcours qui semblent prouver que les ouvriers de Bonfond ne consultent pas le plan des sous-sols et avancent par essais et errreurs (un jour on coupe, sans le faire exprès, l'électricité, le lendemain l'eau, le surlendemain, on frappe aux portes pour descendre dans les caves pour verifier le stuyaux car "on ne sait pas si c'est le gaz ou l'eau"... ). Les responsables ont été prévenus mais s'abritent derrière l'excuse "c'est pas nous, c'est les sous-traitants", qui ont quand même été engagés par quelqu'un, non ?
Pour ne pas être que négative, on trouvera ici de nombreuses photos, http://mediacite.spaces.live.com/ , la version d'Yves L'Hermite, un des responsables de la sécurité justement.
- La galerie commerciale s'efforce de survivre mais il faut remercier les caissières du Delhaize dont le caractère bon-enfant maintient ce climat d'épicerie de quartier que j'ai déjà évoqué, et du coup, la fidélité des clients locaux. Certains moteurs ont disparu totalement comme Kruivad; d'autres se sont réimplantés dans la rue Grétry, comme Zeeman, Paris XL, La lingerie Céline, les chaussures Scarpina, le Clé-minutes. Certains ont transhumé momentanément comme Cassis, Mic-Mac ou la librairie Henrard... J'insiste donc sur le fonctionnement encore vivace d'une centaine de magasins dans ou autour du complexe qu'il faut aussi soutenir car ils restent de qualité et accueillants malgré le parcours difficile pour les rejoindre. .
Après les bâches ouvertes à tout vent, l'allée centrale s'est récemment dotée d'un mur d'agglo qui diminue nettement le sentiment de traverser une zone de guerre. Ci-dessus, l'un de ces colossaux transports qui amènent les morceaux du "serpent" et animent nos nuits Enfin, ci-contre un résumé de la misère généralisée en ce qui concerne la mobilité: parking sauvage, trottoirs envahis et, lorsque le chantier l'exige - pas les plaintes des riverains - dépannage des contrevenants
- un des vrais points noirs, car il concerne l'avenir, est la liste des futurs enseignes, publiée actuellement sur le site officiel . Qu'on en juge: Delhaize - Vero Moda- Planète Saturn- Célio- Exki- Yves Rocher- Armand Thierry- Equiform- Premaman- Leonidas- Extrazone - The body shop- JBC- Photo hall- Mayerline- Cassis- Afflelou. Les habitués reconnaissent quelques anciens qui se réinstallent (en gras) . Pour le reste, alors qu'on nous avait parlé de propositions très originales "haut de gamme", on est bien obligés de constater qu'il s'agit d'un simple décalque de Belle-Ile ou des galeries St-Lambert. Nos craintes quant à la non-extensibilité des portefeuilles s'étant confirmée avec la crise, il semble évident que ce qui marchera ici fermera là. On déshabillera donc Lambert pour habiller Grétry ...
- On cale toujours sur la question de la plaine de jeux, même si une alternative aux arrêts de bus 4 sur le même terrain a été proposée: le CdQ a en effet contacté le promoteur de Bavière qui se révèle intéressé par la proposition de mettre les arrêts le long de la rue des Bonnes Villes où ils ont été autrefois. "On y réfléchira", dit-on au chantier et à la Ville. L'ennui c'est que cette phrase, souvent prononcée par nos interlocuteurs, est généralement suivie quelque temps après de "ah ! c'est trop tard, on ne peut plus changer les plans". Quand se situe "le bon moment" de la décision ? Mystère.
- Une association s'est installée chez nous, le monde des possibles. Elle a atterri dans la rue Grétry, au 141 après le croisement avec Natalis, côté gauche. C'est un centre de formation au français langue étrangère et à l'informatique pour personnes primo-arrivantes, on y dispense aussi des formations de logopédie pour les enfants de migrants et un service social. Mail: lemondedespossibles@skynet.be et www.possibles.org.
Elle se retrouve quasi voisine d'un magasin de seconde-main qui se situe au début de la rue Lairesse et qu'il faut bien sûr visiter et utiliser.
- Le 28 septembre, notre quartier , avec ceux des Vennes et Boverie, avait été choisi pour le Rallidje, rallye pédestre accessible aux PMR, organisé par La Maison de l'Urbanité avec la collaboration de la maison de la Métallurgie. C'était aussi l'occasion de voir travailler des artisans comme nos amis du Bois Mi-Clair. le parcours semblait amusant, aux dires des 'trop rares) participants.. Il faut dire, sans faire à nouveau du mauvais esprit, que le quartier se résumait à un contournement prudent, vu le blocage d'une série d'axes et cela pouvait en rebuter certains.
- Les petits déjeuners Oxfam du 22 et 23 novembre ont été une grande réussite. Partie de l'impulsion des magasins du monde du Collège St Louis et de Monsieur Fabry, ancien éducateur, grand connaisseur de l'Afrique, cette tradition est maintenant bien ancrée. Grâce aux bénévoles, elle s'ouvre à de nombreux habitants du quartier, devient un espace réel de créations de liens et de découvertes réciproques (en plus de la conscientisation et des bénéfices pour le Sud ).
- Nos projets de petits espaces verts ne sont pas morts mais en sommeil. Ils seront peut-être poussés, étudiés, relayés à un niveau plus large celui que crée l'association urb-agora. Un groupe de travail sur les espaces verts en milieu urbain va ainsi se réunir pour la première fois. La date définitive est fixée au mardi 16 décembre à 20h, dans les locaux de Barricade, en Pierreuse. Voir la page qui leur est consacrée
Un rayon de soleil enfin, avec ce joli projet mené au coin Harscamp/Seraing, par des jeunes en stage d'été chez Graffiti. Notre mascotte Netta, 93 ans à l'Assomption, a accepté que son mur soit décoré selon la fantaisie de la jeune génération. Il est vrai que ce pan de briques et le garage constituaient une surface fréquemment taggée, sans grâce ni imagination. Bravo pour l'ouverture d'esprit de Netta et la créativité des ados !
14 février 2008: Le mois de janvier a vu se dérouler une Xième enquête publique (pas la dernière). Pour le commun des mortels, quel sens a cette photo, illustrant l'avis public ? Elle est totalement surréaliste puisque le fameux serpent qui coupe la rue d'Harscamp, bien visible au centre, semble se faufiler entre 2 énormes blocs. Configuration qui amène la disparition d'une bonne moitié de la rue d'Harscamp, (accessoirement de mon jardin et des maisons de mes voisins) ainsi que de la majorité de la rue Armand Stouls dont l'Ecole Sociale. Un membre de l'ASBL propriétaire qui verrait cela s'étranglerait.
Bon, ce n'est qu'une esquisse, dira t-on. Mais alors à quoi ça rime de l'afficher, surtout qu'on est peut-être au stade de l'esquisse sur papier mais dans la réalité, on est au 1er étage ...
QUI, parmi les décideurs, A VU CE QUI VA SE FAIRE VRAIMENT ????
Un cliché symbole: un mur
qui n'apprend rien, mais repeint
en rouge - pour le clinquant
Le chantier a fait un bond impressionnant, les piliers de soutien atteignent à certains endroits le 1er étage hors sol. Le sifflement des grues ou les klaxons d'avertissement des camions en marche arrière nous servent de réveil autour de 6h50 chaque matin, samedi compris parfois.
L'ancienne partie de la galerie a disparu jusqu'au ras du discount de Vögele (un peu pléonasme, mais oui, ça existait !). Le mois de janvier fut très secoué; comme disait un gestionnaire, on parlait de rénovation mais il s'agit de démolition, avec tout ce que cela représente en termes de nuisances, comme la coupure de fils électriques, des réseaux des springlers, de l'éclairage extérieur - Ah la sortie de la galerie côté Poste à la nuit tombée ! un casse-gueule intégral, non seulement l'obscurité totale mais un terrain plein de trous dans l'asphalte et de carreaux de béton descellés. Et pas moyen de savoir qui serait responsable en cas de chute. La police a réagi à ma demande mais après quelques jours de refonctionnement, le noir est revenu. Patience, nous dit-on. (photos du chantier ici)
Un grand flou donc, cette impression tellement désagréable d'être aux premières loges et pourtant de rien savoir. Même si nous avons reçu un beau dépliant en papier glacé couleurs, degré zéro de l'information, une fois de plus. A part 2 photos - la pose de la 1ère pierre et la bouille sympa de Ron Arad - on est dans les "plans" imaginaires, les illustrations venant des banques d'Internet et le discours publicitaire pour ados "ça s'ra génial, vous verrez".
Le 17 janvier, le comité des riverains a bien eu lieu, CR détaillé ici
Un bol d'air m'arrive avec les réunions du projet mené par la
Politique des Grandes Villes, sous la houlette scientifique du sociologue Julien Piérart de l'UCL. Objectif "Santé", à Gand, Bruxelles et Liège-Longdoz. Emergence d'un diagnostic partagé (entre experts et usagers), recherche de pistes d'amélioration à proposer au PGV pour réalisation dans les années toutes proches.
Mardi 12 février, on se retrouvait dans le joyeux fouilli de l'atelier Graffiti, autour de J.Piérart, avec divers partenaires - l'ESAS, des représentantes des échevinats concernés, des personnes-ressources, la responsable du PGV pour Liège Latifa Es Safi, du Comité de Quartier pour échanger sur
l'aménagement participatif d'espaces publics. Andrea Urbina Padi de l'Institut Bruxellois de Gestion de l'Environnement (IBGE) était là pour nous raconter ce qui se faisait dans la capitale et comment, avec du temps, du feeling, de l'intérêt, on arrivait à mobiliser et impliquer les habitants avec, conséquence essentielle, une qualité de réalisation et de durée de vie des espaces créés. C'était passionnant et extrêmement éclairant pour comprendre le sabotage de nombreux projets "tombés d'en haut" et, par conséquent, voir les démarches porteuses de réussite. Pourra t-on s'en inspirer sur notre fameuse assiette SNCB ? Il me semble qu'il faudrait pouvoir revenir en arrière, retrouver une véritable initiative, en s'appuyant sur une volonté politique plus libre qu'elle n'est aujourd'hui.

14 janvier 2008: 6 mois sans réaction ? Pas vraiment; on peut lire ici mon CR du Comité de suivi d'octobre par exemple. Le chantier avance bien, On est presqu'arrivé au niveau zéro. Mes fissures se creusent, se prolongent et se diverticulent. On nous a envoyés des expertes pour constater l'état des lieux à l'automne, comme si les mois qui précédaient n'avaient été qu'un long fleuve tranquille. On verra. Ne soyons pas Nimby comme diraient mes amis d'e-liege
Depuis mi-décembre, la gestion du parking sous-terrain a changé. On admirera la formule qui, au lieu d'annoncer que dorénavant
le parking serait payant, signalait fièrement que deux heures gratuites étaient offertes. Le surplus est facturé. Fini l'utilisation massive par les navetteurs. Mais ce qui est moins comique, c'est que le personnel des magasins de la galerie doit payer de sa poche ...
On sait que le
Comité a initié une pétition pour sensibiliser le Politique, d'une part à l'absence généralisée d'infrastructures collectives sur le Longdoz; d'autre part sur l'absurdité à installer une plaine de jeux en arrière-plan d'un terminus de bus. Mais, vu la position intransigeante du TEC et le fait que la seule parcelle libre potentiellement aux mains du promoteur était bien cette fameuse assiette du chemin de fer, la situation semblait désespérée.
Une initiative du président, Serge Floëge, a permis de relancer la réflexion.
En décembre, quelques membres ont pu rencontrer Laurent Minguet, dont on connait son implication sur le Longdoz avec le pôle Image, la société Immobilière développement durable Horizon, et la reprise de Taf/Jubilé mais dont certains ignorent peut-être qu'il fut aussi un très actif président du Comité de quartier, au temps où il y habitait. Après nous être fait présenter l'avenir de ses différentes activités, nous avons pu chercher ensemble comment cadrer autrement la plaine de jeux. Et une alliance objective s'est dessinée entre nous qui cherchions à sortir les marmots des pots d'échappements et L.Minguet qui voulait libérer son Horizon des bobines de Belgacom. Une proposition d'installer le volet "petits et seniors" sur une partie de son terrain est à l'étude, tandis que le volet "ados remuants" pourrait être implanté entre le terminus des bus et l'arrière de BigMat, donc sur l'assiette.
Personnellement j'aime bien cette solution: la mitoyenneté avec le terrain du Pôle Image assure contrôle social et souci commun de préserver l'espace et d'avoir un équipement esthétique. Evidemment aux soucis avec le TEC succèdent les soucis avec Belgacom, pour que déménagent sur l'assiette du chemin de fer les bobines de cables. Par ailleurs, la Ville planche depuis des mois pour trouver une étude satisfaisante; il faudra voir comment harmoniser.
Comme on le comprend, une solution ne sera trouvée que lorsque chaque partenaire sera suffisamment content ou pas trop mécontent ...c'est le principe du consensus, cher aux dynamiseurs de groupe !
Ce jeudi 17 janvier, le comité de suivi se réunira enfin. Il a été reporté plusieurs fois, ce qui confirme la difficulté à avancer dans les plans. La publicité que nous avait promise le promoteur concernant l'avancement des travaux, le détail des implantations, l'installation d'une WebCam etc n'a jamais eu lieu.
Par contre
un nouveau permis est demandé, les affiches pour l'enquête publique sont disposées autour des terrains concernés, la limite pour réagir est portée au 25 janvier. On sait que cela porte notamment sur la clôture de la rue d'Harscamp qui semble pourtant déjà bétonnée... Des questions techniques sur le dossier peuvent être posées ce jeudi 17 également, à la Boutique Urbaine entre 16h et 20h.
J'ai déjà cité plusieurs fois le site d'e-liege, très intéressant. Sur les forums, une rubrique concerne la Médiacité et un des membres qui est particulièrement bien informé, a donné des infos sur les emplacements déjà loués dans la nouvelle galerie en rénovation. Il y a des partenaires comme une grande librairie à plusieurs étages, une boutique "Gothic" , un studio de tatouage. Allez faire un tour pour plus de détails sur les messages de Vanalain, ici

21 juin: réunion du petit groupe de réflexion autour de la question "plaine de jeux", qui fait partie des charges d'urbanisme négociées entre la Ville et le promoteur. Question parasitée par une autre : faut-il vraiment se farcir sur le même terrain, une centaine de bus qui doivent s'arrêter un certain temps (voire un temps certain) et des jeux pour enfants ? En effet, l'espace prévu pour le terminus du 4 et notre installation est celui de l'ancienne assiette du chemin de fer, rue Natalis (pour plus de détails, voir ici ). Le débat est vif mais la conclusion claire: le message à transmettre aux autorités (et aux TEC) est que les bus peuvent s'arrêter où ils veulent mais pas là ! On propose, puisqu'il s'agit d'une boucle, que le terminus soit à la nouvelle gare où de nombreuses personnes descendent et montent et où la place ne manquera pas.
En préambule à la réunion, on a été inspecter le terrain prévu, sur lequel se trouve un hangar jumelé à quelques pièces, le tout utilisé actuellement comme remise par le brocanteur/antiquaire Walesa. Le groupe est partagé: essaye t-on de retaper le bâtiment ou, vu son encombrement et son délabrement, demande-t-on sa démolition ?
Le hangar pourrait abriter un agora-space et/ou une piste de roller, les pièces servant alors aux premières esquisses de la maison intergénérationnelle. Et là, on tombe sur un autre piège qui est de poursuivre 2 lièvres à la fois: l'aménagement de la plaine de jeux, très clairement prévue dans les charges d'urbanisme et la création d'une maison intergénérationelle qui, elle - cela a été rappelé à la réunion de concertation - n'a rien à voir avec la Médiacité. Evidemment pour les habitants, tout se tient: on voudrait développer en parallèle avec un projet chic et cher, des infrastructures où la population locale trouverait sa place, jeunes et vieux, dans un multiculturalisme assumé. Le risque en liant les deux est de se voir reporter aux calendes grecques, puisque le second projet n'est pas finançable actuellement.
Pour ce qui concerne mes propositions, on garde l'idée d'aménager ici et là des espaces de rencontres et de jeux pour petits, en se fixant l'objectif de recenser les endroits possibles et de chercher quel en est le statut (proprio privé, Ville, utilisé, abandonné ? ). Mais pour le reste, le groupe penche quand même pour une offre complète de type agora-space - visant les diverses catégories d'âges. On parle même d'y associer les anciens de la maison de repos le Val Mosan, avec l'idée que les visiteurs (avec enfants) et les pensionnaires utilisant également cet espace contribueraient au contrôle social. Il est vrai que les avertissements de l'antiquaire Walesa concernant le vandalisme quotidien dont fait les frais son bâtiment est assez dissuasif ! L'un de nous rencontre le cabinet de M.Firket pour retransmettre nos remarques et desiderata. A suivre donc.

19 juin 2007, pose de la 1ère pierre ; pour le récit, voir ici; pour plus de photos, voir ici
Quel est mon état d'esprit en cette fin de juin ? Comme déjà dit, le cluster de petites entreprises de pointe servira très probablement de booster pour le reste; les liens avec la RTBf joueront un rôle important et il faut croiser les doigts pour que les craintes des travailleurs quant à d'éventuelles rationalisations ne freinent pas les très nécessaires partenariats avec le privé, qui va venir s'installer tout autour. Pour les cinémas, l'essor de Kinepolis-Longdoz passera sans doute par un déclin de Kinepolis-Rocourt, voire du Palace comme le laissait sous-entendre Pierre Grivegnée. Tant mieux pour les riverains, tant pis pour les millions investis alors par les pouvoir publics (avec notre argent) pour gérer la mobilité dans le quartier du Cora....
Pour les commerces, je suis toujours perplexe, en l'absence de noms à loger dans les espaces prévus. Soit ce sont finalement des enseignes déjà présentes ailleurs et il y aura dès lors vases communicants de clientèle et donc d'emplois et de profit. Soit ce sont des enseignes nouvelles, haut de gamme, et le public visé est alors socialement réduit, aux antipodes de l'environnement. Celui-ci va évidemment changer si les loyers sont tirés vers le haut. Mais quid des familles qui y vivent actuellement ? Réussira t-on à donner du travail aux habitants peu qualifiés, ce qui les associerait à cette promotion du quartier ou devront-ils se replier ailleurs ?

Avril 2007 : Le feuilleton, déjà riche en rebondissements, coups de théâtre et suspens insoutenables connait donc un nouvel épisode puisque, d'après la Gazette de Liège de ce jeudi 12 avril, le permis a été accordé par le conseil communal. Les travaux vont donc réellement commencer. Cela n'empêche qu'on se pose encore pas mal de questions, comme "qui sera l'opérateur des salles de cinéma, Kinepolis ou UGC ? ", "qui viendra s'installer dans le cluster d'audio-visuels" , "quels magasins s'ouvriront dans la 2eme partie de la galerie rénovée et qui tiendra le coup parmi les anciens? " etc.
Sur ce dernier point, les méthodes utilisées par le promoteur, certes légales, n'en révèlent pas moins une tactique très dure. Prenons l'exemple d'un des commerces situés dans l'ancienne partie
En 2006, au lieu de renouveler le bail qui arrive à échéance, le promoteur établit un contrat précaire, résiliable de 3 mois en 3 mois. Cela lui permet notamment, quand les travaux commenceront dans la galerie, de ne pas payer d'indemnité de désagrément à ses locataires.
Il fait quelques promesses non suivies d'effets au gestionnaire du magasin, qui, dès lors, lui envoie un recommandé pour connaître ses intentions profondes. Dans les 3 jours, il reçoit son renom à l'échéance du 31 décembre 2007
Le commerçant se penche alors sur ses comptes pour voir s'il prend le risque de rester dans la galerie rénovée mais il réalise rapidement - et son expert comptable avec lui - qu'il ne faut surtout pas tenter l'expérience. Le futur loyer sera en effet multiplié par 4 ( 5.000 euros/mois : imaginons ce que cela suppose comme chiffres d'affaires !) et les charges augmenteront considérablement De plus, un nouvel horaire sera établi, obligeant tous les magasins à rester ouverts de 9h à 20h, ce qui nécessiterait d'engager du personnel supplémentaire: un cadre insupportable pour les petits commerçants qui quittent un par un la galerie.

Toutefois, certains - le cordonnier/clé minute, la lingerie, les chaussures Scarpina - vont s'installer "groupés" dans la partie de la rue Grétry, qui suit immédiatement le Point Chaud. Par ailleurs le très populaire Zeeman a déjà réinstallé ses quartiers dans la rue Libotte. Si le consommateur suit, c'est un espoir de redynamisation des alentours de la galerie. A nous de les soutenir !

Janvier 2007 : certains employés de la galerie commerciale, du service de sécurité ou du nettoyage, me semblent avoir reçu des consignes d'accentuer la surveillance des chalands pour "élever le niveau" de fréquentation. S'agit-il d'une préparation au nouveau standing de ce qui se construit ? J'ai récemment assisté à plusieurs intimidations, voire expulsions de personna non grata, comme les mendiants. Je ne dis pas que j'apprécie d'être sollicitée à plusieurs reprises à chaque passage dans la galerie mais la manière m'a semblée plus proche d'une intervention policière que d'une dissuasion. A rapprocher de ce qu'ont vécu des élèves du Collège tout proche qui ne pouvaient se rassembler pour manger leurs sandwichs, achetés pourtant dans la galerie. La sélection du public est une de nos craintes pour la future Médiacité qui semble donc se confirmer.

Novembre 2006 : La question de la coupure de la rue d'Harscamp revient régulièrement, ce qui prouve que même ceux qui l'ont acceptée ne l'ont fait qu'à contre coeur. Le dernier épisode a porté sur l'absolue nécessité d'obtenir la garantie qu'un passage reste ouvert 24h/24 pour les piétons et cyclistes. Après des échanges longs et parfois un peu tendus, il semblerait que ce soit la position défendue par le Comité.

Une nouvelle enquête publique vient de démarrer ce 18 novembre jusqu'au 18 décembre. Elle porte cette fois sur les modifications apportées à la 2de partie de la galerie commerciale ainsi que l'aménagement de ses abords. On peut déplorer la discrétion de l'affichage. En laissant traîner, entre les coups, les vieilles affiches, l'apparition des nouvelles passe souvent inaperçue, ce qui arrange probablement le promoteur . C'est pourquoi j'y consacre une pleine page. J'attire l'attention sur le fait qu'il est signalé sur l'affiche, qu'il y a aussi une réunion le 19 décembre où les remarques peuvent être formulées en direct.

Une autre question, difficile, est celle des "conflits de voisinage" quand ils ont pour protagonistes des populations marginalisées. Notre quartier comporte en effet plusieurs maisons d'accueil pour des hommes et des femmes "blessés par la vie" comme dit l'échevin Firket. Dès que le temps le permet, ils se retrouvent dehors, pour bavarder et, souvent, boire. Le résultat se constate par différentes "traces" abandonnées dans la rue, dans les porches, contre les façades, sous les bancs des abribus. Le sujet est abordé presqu'à chaque réunion, avec des tons et des solutions variables : recours à la police, dialogue, contacts avec les responsables des lieux d'hébergement, invitation même au président du CPAS, Claude Emonts pour mieux comprendre le fonctionnement de l'aide sociale... Jusqu'à présent, pas plus au Longdoz qu'ailleurs on n'a pu trouver la bonne attitude, qui serait un équilibre entre compréhension et respect de l'espace public.

Un autre problème de cohabitation est celle des piétons et des cyclistes sur le Ravel, qui borde toute la longueur de notre quartier. Selon que l'on soit dans l'une ou l'autre catégorie, on estime faire partie du public à qui était prioritairement destiné ce lieu de promenade sécurisé. Hélas ou tant mieux, il n'y a pas de priorité, sinon celle d'être tolérant et attentif aux autres. Vaste programme !

Pour revenir au gros projet de la Médiacité, deux aspects ont été fortement mis en avant par le Comité: celui qui porte sur l'aménagement d'un terrain de jeux sur l'ancienne assiette du chemin de fer (rue Natalis, en face du terrain de Belgacom) et celui qui vise la création d'une maison des générations ou maison de jeunes. Les deux volets ont, sous-jacent, le constat qu'aucun lieu de rencontre libre, gratuit et collectif n'existe sur notre quartier. Cela fait normalement partie des compensations que nous devrions recevoir du promoteur et/ou de la Ville. Mais au-delà de l'accord, on s'inquiète des conditions: aménager un terrain de jeu juste derrière le rond-point où les bus 4 stationneraient puis feraient demi-tour, donc, dans le danger des mouvements et les odeurs de gasoils, est évidemment un mauvais plan. Mais on n'a pas de plan de rechange. Pour la maison, il faut un bâtiment qui ne sera pas construit par le promoteur. La Ville pourrait donner du personnel si on n'a l'endroit. Il reste donc pas mal de choses à finaliser. On croise les doigts et on attend.

Enfin ma double casquette d'habitante du quartier et de prof à l'ESAS me fait souhaiter un investissement fort de l'école dans un projet de quartier. Certes chaque année, des choses sont mises en place, avec passion, succès et intérêt. Mais je pense à quelque chose de permanent, relayé de génération à génération d'étudiants. Si on arrive à ouvrir un lieu tel qu'on le rêve dans le § ci-dessus, on pourrait imaginer diverses formes d'animation prises en charge par les étudiants car la variété des publics et l'éventail des activités peuvent se révéler particulièrement ouverts aux initiatives. Ecole de devoirs, alphabétisation, échanges des savoirs, rencontres interculturelles, maison de jeunes ... Quel magnifique chantier pour expérimenter et imaginer !

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