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La coupure de la rue d'Harscamp ?
Stop au reflux !

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On sait que la coupure de la rue d'Harscamp est le point le plus délicat du projet. Elle a été dénoncée par des voix aussi diverses que la CCAT, deux précédents échevins, de l'urbanisme (William Ancion) et des travaux (M. Jean-Gery Godeau), par l'opposition Ecolo au conseil communal, par la 1ère étude d'incidences et enfin par la plupart des riverains et le Comité de quartier, alors même que ce dernier est très porteur du projet. Outre la libre circulation des voitures, il y a surtout la question des bus 4, qui au nombre de plus de 200 chaque jour seront ainsi reinjectés rue Grétry ... Belle perspective : Les parents qui conduisent leurs enfants à St Louis voient bien de quoi je parle
Pourtant, elle se fera. Pourquoi ?
Il est très vite apparu que c'était un point de non-discussion pour le promoteur. Si la coupure était refusée, le projet ne se ferait pas. Comme l'épreuve de force ne fut pas tentée, du moins officiellement, il est difficile de dire si effectivement, Wilhelm@Co aurait renoncé. Mais il l'a toujours affirmé en tout cas.
Pourquoi était-ce si important ? On a évoqué la sécurité : Il faut protéger les petits, têtes brûlées courant seuls à travers tout et risquant donc de se faire happer par le flot des voitures sauvages ... A cela un casse-vitesse ou une circulation au pas aux abords du complexe répondait plus simplement.
Non, la réponse tient en un mot : le FLUX, càd le courant qui entraîne le chaland d'un commerce au cinéma et de la patinoire au café. Il s'agit de préserver, canaliser, fluidifier, enfermer devrait-on dire, le flux de clients pour le garder le plus longtemps possible au sein du temple des achats.
On fait confiance aux études de marketing: il est prouvé que quand on a le choix d'entrer et de sortir, on finit par sortir trop tôt, càd avant d'avoir vidé ses poches. La même raison explique la diminution drastique des entrées (et donc des sorties bien sûr)
En plus, nous dit-on, le consommateur est paresseux. Donc, imaginer une passerelle au niveau du 1er étage était impossible également. On ne monte pas pour redescendre ensuite, trop fatiguant !
Bref, c'est dit, c'est dit, mais on nous jure que le passage restera libre 24h/24 et transparent.
On ajoute -mais est-ce rassurant - que la suite de la rue côté Natalis devenant propriété privée, elle pourrait être aménagée en piétonnier avec arbres et bancs. Attirant certes; mais qui dit propriété privée dit liberté de gestion. Et si un jour, tout était fermé ? A surveiller donc !