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Le Longdoz des bords de l'eau

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Bordé par la Meuse, coupé par la Dérivation, notre quartier fut aussi longtemps sillonné de multiples bras, biefs, ou rus de l'Ourthe, comme on le voit dans le plan dressé ci-dessous. Nous découvrons ensuite en 5 vues quelques aspects de ces "bords d'eau".

La première nous donne un aperçu de l'ensemble du quartier puisque le point de vue choisi est à peu près celui qu'on avait alors depuis les Prémontrés.
Cette vue a la netteté propre à la gravure et bien que la gare soit déjà construite (nous sommes en 1862), le quartier reste encore fort arboré. L'absence de réelle perspective empêche de distinguer le cours de l'Ourthe mais on devine l'alignement des maisons du quai Orban en train de se rectifier.
Franchissons la Meuse et regardons le pont de Longdoz vers l'aval, le long du quai de Longdoz vers St Remacle que l'on aperçoit au fond et le faubourg d'Amercoeur. C'est donc aussi le début de la rue Grétry que nous voyons sur la droite de la gravure.

Ce n'est plus une gravure cette fois, mais une photo du pont de Longdoz avec le départ du quai de la Boverie. A droite on distingue le café qui fait le coin avec la 1ère partie de la rue Grétry et le quai de la Boverie. Nous sommes autour de 1880. Puisqu'il a 3 piles, il doit s'agir du premier pont, contemporain du pont de la Boverie (le futur Pont Neuf puis pont Kennedy), En décembre 1880, une grande inondation mit à mal le pont et incita la Ville à en faire construire un autre, appuyé sur une seule pile. Ce second pont fut inauguré en 1886 et résista à la 1ère guerre mondiale.

On retrouve le quai Orban sur la photo ci-contre, vers la fin du 19e siècle, après que la Dérivation ait commencé à se mettre en place et à aménager ses berges. Ces travaux s'effectuèrent à partir de 1850 et occupèrent toute la seconde moitié du siècle. Mais c'est seulement au début du 20e que furent entrepris les travaux en amont du pont Orban (actuel pont de Huy).
Enfin, longeons le quai Orban, en peu en retrait sur un petit bras d'eau parallèle pour y découvrir le moulin Bockay, situé, d'après Théodore Gobert, à une 50aine de mètres en amont du pont de Longdoz. Il datait de 1544, d'après le même Gobert, et avait bénéficié de la création d'un bief rien que pour le faire tourner et moudre son grain. Mais lors de la création de la Dérivation et après de nombreux épisodes judiciaires - le propriétaire s'estimant gravement lésé -, le bief fut comblé; en 1860, le moulin fut abattu tandis qu'un port était aménagé entre le début de la rue d'Harscamp et la rue de Seraing.