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L'avenir du Longdoz

Noss Mayeur Willy Demeyer nous a tout dit à la réunion de décembre 2005 du Comité de quartier

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Le point fin octobre 2005

Que vient faire ici la maquette de la gare des Guillemins, me direz-vous ? Elle illustre ce qu'il y avait peut-être de plus étonnant dans l'exposé du bourgmestre, à savoir la possibilité que dans un avenir pas si lointain, deux passerelles enjambent la Meuse et la Dérivation pour tracer une ligne droite entre la nouvelle gare de Calatrava et la nouvelle Cité des Médias. Certes on en avait déjà entendu parler mais même pour ceux qui l'évoquaient, cela tenait beaucoup plus de l'utopie que de la réalité. Or, si la RTBF s'installe effectivement, si elle attire autour d'elle différentes sociétés travaillant dans l'audio-visuel, si la Médiacité se réalise, si les activités annexes - sport/loisirs/bien être - trouvent leur public, on peut imaginer que,dans le prolongement du boulevard qui remplacerait l'actuelle rue Paradis, une liaison pour utilisateurs lents (vélos, piétons) mettrait notre quartier à un petit 1/4 de marche de la gare TGV.
Beaucoup de "Si" me direz-vous, c'est vrai. Il faut donc attendre pour voir mais on sent bien, dans le discours du bourgmestre, qu'en cette fin octobre 2005, on est sur une ligne de partage: soit la RTBF choisit le Longdoz et tout le reste devient envisageable, soit elle prend une autre option (Val Benoit, Bavière ..) et tout s'écroule.
W.Demeyer précisa en effet que les investisseurs - susceptibles d'acheter des éléments du nouveau complexe lorsque, terminé, Wilhelm&Co le revendra - ne se lanceront que s'ils sont sûrs de la réalisation effective et complète, dans un délai raisonnable.

Maquette de la gare des Guillemins à Liège en voie de réalisation sous les plans de l'architecte espagnol Calatrava

Dernière minute: Fin février 2006, Monsieur Calatrava, avec les responsables d'EuroLiège, a présenté un projet dans la même idée mais encore plus spectaculaire, on pourrait dire pharaonique ! Un petit étonnement, vu l'article ci-contre, l'étonnement justement de nos édiles, semblant découvrir ce projet. Je vous renvoie à votre quotidien favori .

Les autres thèmes abordés furent notamment la résidence "Champollion", construction en briques rouges qui se termine au coin d'Harscamp/Libotte et les logements prévus à l'ancien emplacement de Palmolive, tous deux dus au même entrepreneur : une initiative courgeuse que d'investir dans des terrains peu attirants pour les rénover.
Willy Demeyer avait commencé son exposé par les rétroactes de la Médiacité, précisant clairement que les 10 ans écoulés n'étaient pas dus à une mauvaise volonté des pouvoirs publics mais bien plus à des lenteurs du promoteur, qui ne présenta un projet ficelé et surtout financé qu'à l'automne 2003. Il confirma ce que nous avions nous-même dit dans une autre page, qu'il n'était pas question pour la Ville de refuser ce projet (càd un tel investissement sur une friche abandonnée, dans une ville peu fortunée) mais par contre, qu'elle avait essayé de l'orienter pour éviter la concurrence avec les autres centres commerciaux et obtenir une meilleure intégration dans le quartier.
Sur ce dernier point, le bourgmestre énuméra quelques-unes des compensations négociées (et obtenues ????) avec Wilhelm&Co, dont l'aménagement des voiries (la coupure de la rue d'Harscamp fut élégamment escamotée dans "la réfection et l'élargissement de la rue Armand Stouls" ). Il évoqua par contre ce qui nous intéresse surtout, càd l'aménagement d'un vrai terrain d'accueil pour les jeunes, situé sur l'assiette du chemin de fer, rue Natalis.
Le Président du Comité, Serge Floëge, a insisté sur la nécessité d'intégrer pleinement cette "plaine de jeux" au reste du projet sous peine de la voir délaissée.
On connaît au Longdoz le sort qui fut donné à l'essai précédent: il y a une dizaine d'années en effet, la Ville commença l'aménagement du même terrain, avec quelques jeux pour petits et une piste pour rollers; celle-ci ne dépassa pas l'état de sable et gravier et se transforma donc rapidement en un dépôt sauvage pour détritus en tout genre... Les ados aiment évidemment mieux fréquenter un lieu animé, coloré, peuplé, comme la place Henriette Brenu que 200m2 de sols impraticables avec 2 bancs et 3 arbres !

Qu'est-ce que je pense aujourd'hui ? Conservation ? Révolution ? Evolution ? Les 3 formes de vie d'une société politique sont au coeur de nos interrogations. A ce stade, à moins que Laurent Minguet ou l'un de ses émules nous offre une "une cité du soleil et du vent", je me dis qu'il faudra probablement accepter ce qui est en train de se mettre en place. Mais, comme le levain dans la pâte (référence bien évangélique ! ) nous devrons être vigilants pour en minimiser les nuisances sur notre vie quotidienne, et saisir toutes les occasions, chercher toutes les failles du beau "vaisseau commercial" pour en faire aussi un endroit de partages et de rencontres.